IL Y AVAIT FORT A FAIRE
Bonus défensif pour la Fédérale B, huitième succès au crédit des seniors A: la bonne dynamique continue pour notre ASPL. A savourer à sa juste valeur en ce dimanche ensoleillé face à l'USEP (Union sportive entente des Plateaux), une nouvelle fois généreuse et pleine d'envie. S'il continue à bien recevoir à tous les étages - convivialité traditionnelle au rendez-vous - ce club ne galvaude rien sur la pelouse. Il montre notamment l'harmonie du mariage entre Ger et Séron, acté en 1999, soit des noces de jade, une pierre réputée pour sa longévité.
Que nous réservait cet après-midi à Séron ? La bonne question étant celle dont on n'a pas la réponse, il fallait s'appuyer sur nos arguments afin de repartir de cette enclave en souriant. Donc trouver le bon chemin, comme l'avait fait au 17e siècle Jeanne d'Albret, mère d'Henri IV, afin de sillonner entre Bigorre et Béarn et rejoindre son fief de Montaner. La même histoire raconte que cette région de Séron a usé de diplomatie: "Qui sommes nous ? Bigourdans mais le sang du Béarn coule dans nos veines". Jusqu'à valider toutes les joyeuses rencontres: "Où sont nos amours ? Qu'auque cop en Bigorre, soubent en Béarn. Tout aco que hè bouno mesclagno" (quelquefois en Bigorre, souvent en Béarn. Tout cela fait un bon mélange).
De quoi se persuader qu'il y aurait fort à faire. Notre Fédérale B, pleine d'appétit, a rapidement pris de l'aisance au planchot. Puis les Usepistes ont tout fait pour dérégler l'harmonie des nôtres. Un coup à toi, un coup à moi, trois essais de chaque côté et deux points de déficit (29-27), au final, sous la conduite au sifflet d'un consciencieux agent de ville le bras tendu une bonne partie des 80 mn. Ce revers, le premier, signifie qu'en gommant quelques approximations, ce groupe va vite oublier ce tout petit contretemps. La seconde joute (40-26, 4 essais à 2), ne s'est décantée que dans le dernier 1/4 d'heure, l'impact physique et la vitesse d'ensemble s'avérant inéluctables pour l'USEP.
Prochaine page pour Pont Long, celle à écrire en recevant Morlà as, ce très proche voisin habitué à nous causer moult tourments. Faudra trouver les clés pour qu'en ce dimanche de la saint Clément, il y ait pour nous de la douceur. De l'émotion il y aura forcément avec l'au revoir à l'intention de Lulu Peyroulet, ancien de l'U S Morlà as, Sauvagnon et de l'ASPL en tant que premier président, récemment décédé.
ILS ONT DIT
*D'un coach il y a quelques saisons: "On est pas meilleurs qu'eux, mais ils sont pas plus forts que nous".
*"Personne ne vous oblige à jouer. Mais si vous le faites, ce ne doit pas être à moitié. Car le rugby est un supplément à la vie".(André Boniface, années 50/60).


